Chaque habitation est tenue de disposer d’un système d’assainissement pour traiter ses eaux usées. Pour les maisons qui ne peuvent pas être raccordées au réseau d’assainissement collectif, la mise en place d’un assainissement individuel, également dit autonome, doit être effectuée. Mais en quoi consiste précisément l’assainissement individuel et quels sont les types d’assainissement individuels disponibles ? Les éléments de réponse à travers ce billet.
Qu’est-ce que l’assainissement individuel ?
L’assainissement individuel ou assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles ou autonomes de traitement des eaux domestiques. Ces dispositifs s’adressent surtout aux logements qui ne sont pas desservis par un réseau public des eaux usées et sont donc obligés de disposer du système nécessaire pour traiter eux-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel.
Il faut savoir que les eaux usées traitées contiennent des eaux grises (cuisine, douche, lavabos, machine à laver…) et des eaux-vannes (eaux des toilettes). Les installations de l’assainissement individuel sont tenues de permettre le traitement de toutes ces eaux usées. La mise en place et l’entretien des filières d’assainissement doivent être réalisés par un professionnel certifié. Pour les habitants de Paris et environs, l’entreprise assainissement Paris propose des services de qualité pour tous les types d’interventions dans le domaine de l’assainissement. Mais alors, quels sont les différents types d’assainissement individuel ?
L’épandage souterrain
L’épandage souterrain est le système d’assainissement individuel le plus répandu. Il est constitué d’une fosse septique toutes eaux, qui a pour rôle de recueillir les eaux-vannes et les eaux ménagères ou grises afin de retenir les matières solides de celles-ci et de liquéfier les matières polluantes. Après cela, les eaux usées sont déversées vers un épandage souterrain doté de tuyaux raides perforés. Ces derniers sont placés dans des tranchées remplies de graviers.
Les effluents qui pénètrent le sol sont épurés par les bactéries présentes dans la terre. Le système d’assainissement individuel par épandage souterrain est à privilégier lorsque le terrain est suffisamment perméable, ce qui rend plus faciles le traitement et l’évacuation dans le sol. Il est également à noter que l’épandage requiert une surface moyenne de 60 m², dépourvue de tout plantation ou potager.
La micro-station
La micro-station consiste en un système de traitement des eaux usées qui se charge de l’intégralité du cycle d’épuration à partir d’un seul dispositif étanche. Pour ce faire, les effluents pollués sont traités par le biais d’un apport d’oxygène produisant un développement de bactéries destinées à filtrer les eaux. Une fois épurée, l’eau est infiltrée dans le sol.
Dans le cas où le terrain est imperméable, l’eau épurée est rejetée dans un fossé. La micro-station est à privilégier lorsque l’infiltration de l’eau dans le sol n’est pas possible ou si la parcelle est restreinte car une surface de 5 à 6 m² suffit pour son installation.
Les massifs filtrants
Dans ce système d’assainissement individuel, les eaux usées sont acheminées dans une fosse septique avant de s’infiltrer dans un massif constitué de diverses couches de matériaux en sacs ou en vrac, comme de la laine de roche, de la pouzzolane ou de la zéolite.
Lorsque les eaux de vannes et ménagères sont débarrées d’une partie de leurs polluants, elles pénètrent dans le sol ou sont évacuées dans un fossé. Les massifs filtrants sont recommandés sur un terrain imperméable présentant un dénivelé d’environ 1,40 m entre l’entrée des effluents de la fosse septique et la sortie dans le fossé.